Elias Gatos, M.D.
Chirurgien Gynécologue – Obstétricien
Directeur du Centre Médical Embio

Mère porteuse

Ce que c’est
Il existe plusieurs couples où la femme, pour des raisons strictement médicales, ne peut pas porter elle-même un bébé. Ces couples ont la possibilité « d’emprunter » l’utérus d’une troisième femme (mère porteuse), qui acceptera sans conditions ni avantages financiers de porter et délivrer l’ovule fécondé du couple.
En termes scientifiques, « mère porteuse » ou « utérus emprunté » désigne le cas où un ovule fécondé, étranger à une troisième femme (la porteuse) est transféré dans son corps. L’ovule fécondé sera issu :

  • Le matériel génétique d’un couple sans enfant qui souhaite avoir un bébé
  • Le sperme d’un partenaire ou du mari d’une femme qui souhaite avoir un enfant et l’ovule d’une autre femme
  • L’ovule d’une femme qui souhaite avoir un enfant et le sperme d’un troisième donneur
  • Matériel génétique de tiers

Dans tous les cas, la mère porteuse n’est pas autorisée à porter son propre ovule fécondé. Donc, génétiquement, l’enfant n’appartient pas à la « mère porteuse », c’est-à-dire à la femme qui l’accouche et il n’a aucun rapport avec ses gènes.
Le processus de « parentalité de substitution » est une pratique basée uniquement sur des critères altruistes et désintéressés.

Quand l’appliquer
La parentalité de substitution est appliquée dans les couples ayant des ovules et des spermatozoïdes normaux, mais où la femme n’a pas d’utérus fonctionnel ou présente des anomalies utérines empêchant une grossesse pour des raisons médicales. En outre, dans les cas où la femme a d’autres problèmes médicaux, tels qu’une insuffisance rénale, des maladies cardiovasculaires, des troubles hormonaux, des médicaments continus et lourds et un risque accru de fausse couche suite à des tentatives infructueuses précédentes.
La future mère porteuse subit des tests médicaux et une évaluation psychiatrique approfondie . Ainsi, la santé (tant mentale que physique) des personnes souhaitant avoir un enfant est vérifiée.
L’ovule de la femme qui souhaite avoir un enfant est fécondé à l’aide du sperme de son partenaire au laboratoire d’embryologie puis il est « transféré  » dans l’utérus de la mère porteuse. On pourrait donc dire qu’il y a une mère « génétique », c’est-à-dire celle qui fournit son ovule à féconder par le sperme du mari/partenaire et la « mère biologique », c’est-à-dire celle qui porte le l’embryon et l’accouchement de l’enfant de l’ancienne femme.

Dans la plupart des cas, la mère porteuse est un parent ou un ami du couple. L’accord de grossesse par une tierce femme est conclu sans aucun échange. Ne sont pas considérés comme un échange :
a) payer les frais nécessaires pour obtenir une grossesse, une gestation, un accouchement et des lochies,
b) tout dommage direct de la mère porteuse en raison de l’absentéisme, ainsi que les frais de travail perdus en raison de l’absentéisme en vue d’obtenir une grossesse, une gestation, un accouchement et des lochies.

Taux de réussite
La parentalité de substitution est autorisée dans les conditions spécifiées aux articles 1458 du Code civil et 8 de la loi 3089/2002 et elle existe en Grèce depuis 2005, lorsque la législation pertinente a été appliquée par le Ministère de la Santé. Loi 3305 (Journal officiel n° Α΄17 27.1.2005) sur l’application de la procréation médicalement assistée explique comment appliquer cette pratique en ce qui concerne le lieu où ces interventions auront lieu, les techniques qui seront utilisées, les spécifications de l’unité, etc.

La parentalité de substitution est autorisée par jugement du tribunal rendu avant le transfert à la demande de la femme qui souhaite avoir un enfant. Les conditions d’administration de l’autorisation sont que la femme qui souhaite l’enfant ne soit pas en mesure de le porter elle-même, mais qu’elle soit en âge de procréer, tandis que la femme qui s’engage à le porter doit être, compte tenu de son état de santé, apte à la grossesse. Le tribunal doit être saisi d’un accord écrit et sans échange entre les parties, c’est-à-dire les personnes qui désirent avoir l’enfant et la femme qui le porte, ainsi que le mari de cette dernière si elle est mariée, en vertu de laquelle autre que leur accord pour effectuer cette action, ils déclarent que les ovules fécondés implantés dans l’utérus de la mère porteuse ne lui appartiendront pas. Enfin, la femme qui souhaite l’enfant (et soumet la demande) et la femme enceinte doivent résider en Grèce.
La parentalité de substitution est une forme de FIV ayant des taux de réussite allant de 30, 60 et 70 %, selon le problème et le cas individuel.

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